Pourquoi tant de gens fuient l’engagement en 2025 ?

S’engager, c’était autrefois le grand objectif. Aujourd’hui, c’est un mot qui fait peur, qui donne des sueurs froides et qui fait disparaître des gens plus vite qu’un message "on doit parler". Pourquoi est-ce devenu si compliqué ? Entre le ghosting, la peur de "manquer mieux" et l’influence des réseaux sociaux, l’engagement semble être devenu un concept aussi désuet qu’un téléphone à clapet. Mais est-ce vraiment une fatalité ?

Autrefois, s’engager était presque automatique : on rencontrait quelqu’un, on se mettait en couple, et quelques années plus tard, on parlait mariage et famille. Aujourd’hui, c’est une toute autre histoire.

  • Trop d’options, pas assez de certitudes. Avec les applis de rencontre, il y a toujours cette petite voix qui dit "et si quelqu’un de mieux m’attendait à un swipe d’ici ?" Résultat : on reste en mode "recherche" permanente.

  • L’hyper-indépendance. On valorise l’autonomie, l’indépendance émotionnelle, la liberté personnelle… et on finit par avoir peur d’avoir "besoin" de quelqu’un.

  • La peur de souffrir. Beaucoup ont vu des couples exploser, des divorces douloureux, des trahisons. Et si éviter l’engagement, c’était une manière d’éviter la douleur ?

Les réseaux ont changé notre manière d’aimer, parfois pour le meilleur, souvent pour le pire.

  • Le mythe du couple parfait. À force de voir des influenceurs exhiber des relations idéales, on en vient à penser que le moindre conflit est une preuve d’incompatibilité.

  • La tentation permanente. Sur Instagram, TikTok ou même LinkedIn (oui, oui), tout le monde est "accessible". Difficile de se sentir comblé quand on est constamment exposé à d’autres possibilités.

  • La peur de "se poser trop tôt". Comme si choisir une personne, c’était renoncer à toutes les autres expériences de vie possibles.

Heureusement, tout n’est pas perdu. Beaucoup de personnes aspirent encore à des relations profondes et durables. Mais pour cela, il faut peut-être revoir notre manière d’envisager l’engagement.

  • Accepter l’imperfection. Un couple, ce n’est pas une publicité Instagram. Les relations ont des hauts et des bas, et c’est normal.

  • Revoir nos attentes. Peut-être que l’engagement ne doit plus être un carcan, mais une construction souple, évolutive, adaptée à chaque personne.

  • Se poser les bonnes questions. Fuir l’engagement, c’est peut-être éviter une douleur potentielle, mais c’est aussi s’empêcher de vivre des connexions profondes.

S’engager en 2025, c’est plus compliqué qu’avant, mais pas impossible. Il faut juste apprendre à naviguer entre nos désirs de liberté et nos besoins d’attachement. Après tout, le véritable engagement, ce n’est pas une prison : c’est un choix, fait en conscience, encore et encore. Et si on arrêtait d’avoir peur de choisir ?

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